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Ma pratique artistique est liée naturellement à l’enseignement de l’art que je conçois comme une transmission plutôt qu’un enseignement en tant que tel. Véritablement, ce sont des ateliers, des workshops que je dirige ponctuellement auprès de publics très divers et amorcés par des rencontres que mon propos intéressent et interrogent. Chacune de mes interventions est orientée par mes propres recherches que mon propre contact avec la société – monde oriente lui-même vers celles-ci. Ainsi, ma direction artistique s’appuie sur les questions d’identité et ses représentations dans les symboliques du portrait en photographie. Viennent s’y rejoindre et s’y rencontrer la vidéo, la peinture, la danse, la musique. Et ces questions d’identité, je propose de les développer avec des demandeurs d’emplois de longues durées par exemple. Ou plus récemment, avec des femmes victimes de violences conjugales. Pour chacun des cas, il s’agit de perte d’identité et de facteurs communs à chacun qui font qu’elle disparait. Ce sont des exemples pour préciser une démarche qui ne s’adresse pas exclusivement aux étudiants en art que je reçois aussi en atelier. Qu’importe le public dirais-je. Toujours, je m’applique à ce que les personnes formulent leurs vécus respectifs, entre analyse et ressenti, pour les amener à en traduire une écriture, base à mon sens de toute création artistique. A partir de là, les outils sont multiples. Ils servent à nourrir un apprentissage (la découverte des techniques argentiques par exemple) qui permettra de faire émerger les traductions, sémantiques intérieures, de tous. Qu’ils soient étudiants, artistes en devenir, jeunes scolaires, simples amateurs ou demandeurs d’emplois à qui s’adresse « l’enseignement », nous partons toujours d’un projet commun qu’une question nourrit collectivement. Il s’agit de penser le projet comme une racine individuelle dans un contexte global. Mon rôle est d’accompagner « l’étudiant » à devenir conscient de sa contemporanéité où il est autant nécessaire de continuer à apprendre et à penser que de produire, sachant que dans tous les cas, il y a expression. Une expression qui apparaitra alors sous différentes formes : exposition, projection, installation, performance etc. L’art est vital à toute société et sa pratique nécessaire à l’équilibre démocratique. L’artiste se doit être un élément de sa transmission. Pratiquer et transmettre, c’est ainsi que j’ai toujours perçu ma place d’artiste dans le petit espace qu’il m’est dédié d’occuper. |
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Lycée publique des Mauges de Beaupréau 2017 | Musée de la photographie de Bièvre | MGI Paris |
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Quand l’image fait signe Selfie et autoportrait, quelles visions a t-on de soi et quelles représentations en donnons-nous ? Un atelier d’expression artistique proposant plusieurs pratiques croisées : photographie, vidéo, peinture et écriture. Les élèves ont réalisé un autoportrait photographique pour en extraire ensuite un portrait peint à partir de leur image projetée. Ils se sont filmés mutuellement au cours de cette prestation et ont écrit des textes personnels suite à une discussion de groupe sur les questions d’identité et de la place de chacun dans la société. A partir des rushes tournées au cours de l’atelier, Mathéo Chupin (élève) et Viviane Chaudon (Kaani Film) ont monté un film court documentaire présenté à Cholet et Angers pendant le mois du documentaire en novembre 2017. Le projet Quand l’image fait signe a été dirigé par Rémi Vinet, photographe et réalisateur et Viviane Chaudon, auteure documentaire et coordinatrice de l’Association Kaani Films. Ce projet est financé par la DRAC Pays de la Loire. Avec les élèves de seconde du Lycée des Mauges de Beaupréau en février 2017. Maxence Chauvat, Hugo Agneray, Léa Bonnet, Mathéo Chupin, Laura Chauvière, Léo Magne, Marie Ménardeau, Ilona Pineau, Mathilde Petit, Quentin Landeau, Aline Karsten, Lily Denis et Dorian Rothiau. |
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Mai 2001 - Bièvre (92) Direction artistique, Rémi VINET Avec un collectif de 16 photographes amateurs âgés de 16 à 35 ans. À partir de photographies choisies dans les archives du musée de la photographie de Bièvre. Installation photographique composée de 16 diptyques Présentée dans le jardin du Centre Culturel Louis Ratel à Bièvre. Création en partenariat avec : |
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J’ai collaboré pendant de nombreuses années avec la MGI (Maison du Geste et de l’Image) de la ville de Paris où je dirigeais des ateliers de photographies pour des jeunes collégiens et lycéens. J’ai eu le grand plaisir d’y être invité en résidence de création et de diriger des ateliers sur les rapports entre identité et mémoire familiale. J’ai proposé aux élèves de fabriquer un autoportrait en relation avec leurs archives et photographies de famille personnelles projetées sur grand écran et rephotograhiées. Les groupes de création étaient composés de lycéens dont une majorité de primo arrivants. Le diaporama présenté ici présente succinctement les photographies et montages réalisés durant ces ateliers. Durée 10mn. Remerciements à Evelyne Panato et Paul-Marie Gaire, respectivement directrice de la MGI et chargé de la photographie.
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| Rémi VINET | Mobile + 33 6 71 43 30 28 | Email : contact.remivinet@gmail.com | ||
