Aller à figure

          Au cœur des heures heureuses, marcher, créer infiniment, peau à peau.

          Photographies Noir et blanc / couleur / 2020

          Il n’y avait plus de travail. La sidérurgie avait fermé ses portes, l’armée avait déplacé sa garnison et le port s’était progressivement installé
          dans un profond silence. Les habitants ont déserté peu à peu la ville. Port St Louis du Rhône, portrait en abandon.

          Noir et blanc / couleur / 26’ / 2002

          Cette suite photographique a été accompagnée en solo sur une partition improvisée successivement par les musiciens  :
          Hélène Bass (violoncelle), Jean Jacques Palix (machines), Cédric Eymenier (Moog), Dominique Pichon (guitares), Stéphane Jourdain (piano).

          Paris 1996, 18ème arrondissement, Cité Durel, quartier La Moskowa. Située au carrefour de la porte de St Ouen,
          La Moskowa fut le dernier quartier du Paris du début du 20ème siècle, le dernier îlot parigot des images de Eugène Atget.
          C’est le quartier où je débarquai en décembre 1992, hébergé par un ami. Progressivement désertée de sa population,
          La Moskowa, trop insalubre, fut démolie définitivement en 1996. Il n’en reste plus rien.

               Photographies noir et blanc 28x28 cm

             Tirages argentiques sur papier baryté. Photographies présentées lors de l’exposition Marelle 1 au 116, Centre d’Art Contemporain de Montreuil-Sous-Bois, en septembre 2016.
          Commissariat Jean-François Chevrier assisté de Elia Pijollet.

                  Une douce et longue marche dans les rues de New-York à l’indéfinissable dramatique. Suite New-Yorkaise ou les visages à l’envers.

Depuis tout petit, je me réveille quand les grenouilles se taisent.

Un profond silence s’installe alors. La nuit est finie.
J’entends courir le silence contre les maisons en sommeil
et les barques assoupies.
Je m’éveille avec le jour qui se lève.

J’ai toujours rêvé d’aller voir comment c’est dehors, à ce moment-là du jour.
Je ne me lève jamais si tôt et je ne quitte jamais non plus la maison seul.

Là c’est décidé, je sors.
Je ne vais pas faire de bruit.
Papa et maman dorment et le silence dit tout.

(...)

L'Aube de Léorie ou le premier voyage extraordinaire d’un petit garçon nommé Léorie.